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Graines de peyotl, peyote (Lophophora williamsii)

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Graines de peyotl, peyote (Lophophora williamsii)

5 graines par sachet.

Le peyotl, également dénommé peyote (Lophophora williamsii), est une espèce de petits cactus sans épines de la famille des Cactaceae, originaire du sud de l'Amérique du Nord.

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Graines de peyotl, peyote (Lophophora williamsii)

5 graines par sachet.

Le peyotl, également dénommé peyote (Lophophora williamsii), est une espèce de petits cactus sans épines de la famille des Cactaceae, originaire du sud de l'Amérique du Nord.

Ce cactus contient plusieurs alcaloïdes dont la mescaline, utilisée pour ses propriétés enthéogènes, psychotropes et hallucinogènes. Il est protégé par le CITES et son usage est interdit dans certains pays, notamment la Suisse et la France.

L'usage du peyotl à des fins rituelles par les Amérindiens est ancienne et son utilisation cérémoniale remonte à 3 000 ans ou plus comme l'ont démontré des fouilles archéologiques dans des grottes du Texas1. Cet usage rituel persiste de nos jours chez plusieurs populations amérindiennes d'Amérique du Nord.

Le peyotl est un petit cactus globuleux, sans épines et à racine développée. Il est de couleur grisâtre à la base et vert cendré dans la partie supérieure. Il peut ne présenter qu'une seule tige quasi-hémisphérique ou plusieurs, regroupées en paquets. Les tiges ont une hauteur de 2,5 à 7,5 cm et un diamètre de 5 à 7,5 cm, mais peuvent atteindre 20 cm de haut sur 10 de diamètre. Elles présentent une dépression, parfois profonde, à leur sommet. La racine est charnue (napiforme), d'une longueur de 6 à 12 cm2.

Appareil reproducteur

La floraison survient de mai à septembre. Les fleurs sont solitaires et de couleur rose à blanche, avec de nombreux tépales. Le diamètre des fleurs varie généralement entre 1,3 et 2,5 cm. L'ovaire, long de 3 à 4,5 mm, est prolongé par un style blanc, de 5 à 14 mm de long2. Ces fleurs ne s'ouvrent que de jour et ne durent que deux ou trois jours.

Le fruit charnu est rouge, il mesure de 1,3 à 2 cm de long4. Sa maturation est généralement longue, et peut durer jusqu'à un an après floraison.

Aire de répartition et habitat

Il pousse seul ou en groupe dans les zones désertiques, sur un sol sec et très minéral, à une altitude variant de 100 à 1 500 m (voire 1 900 m)2 et à l'abri d'arbustes épineux. Il ne tolère pas les températures inférieures à 7 °C3.

On le trouve à l'origine dans le sud des États-Unis (Texas et Nouveau-Mexique) et sur le plateau mexicain central.

Il s'est étendu géographiquement avec l'augmentation de sa consommation.

Propriétés

Il contient 20 alcaloïdes5 de type phényléthylamine, dont le plus notable est la mescaline (qui représente environ 30 % des alcaloïdes présents dans cette plante), essentiellement localisés à la périphérie de la tige. La masse de mescaline dans le peyotl représente à peu près 0,4 % de la masse de la plante fraîche et 3 à 6 % de la masse de la plante séchée5. Mais il contient aussi de la lophophorine (environ 5 % des alcaloïdes) qui provoque des céphalées, une vasodilatation et des bouffées de chaleur ; de l'anhalamine, de l'anhalonidine (environ 14 % des alcaloïdes) et l'anhalonine qui ont une action sédative5 ; de la peyotline et de la peyonine qui sont aussi sédatives. Cette composition est très variable d'un cactus à l'autre tant quantitativement que qualitativement.

La complexité de sa composition permet d'expliquer les différences entre les effets du peyotl et ceux de la mescaline seule.

Il contient de plus une substance a propriété antibiotique, la peyocactine, substance cristalline hydrosoluble. Cette substance s'est montrée efficace contre 18 souches de Staphylococcus aureus résistantes aux pénicillines, mais aussi contre d'autres espèces de bactéries et un champignon.

Utilisation

Pharmacologie

La mescaline peut être extraite par des méthodes artisanales (macération dans l'éthanol ou cuisson au bain-marie).

Usage médicinal

Du fait de son caractère sacré, il est recommandé par les Amérindiens comme une sorte de remède universel notamment comme stimulant, antidote contre le venin de serpents7, remède contre les douleurs articulaires8, etc.

Selon Richard Evans Schultes9, c'est ce caractère divin qui a évité l'usage hédoniste du peyotl chez les indiens.

Effets psychotropes

Article détaillé : mescaline.

Il est consommé pour ses effets psychotropes enthéogènes.

Il est utilisé en consommant les boutons, qui peuvent être ingérés (crus, en infusion voire réduits en purée s'ils sont frais) ou chiqués tels quels, séchés ou fumés.

Il provoque de fortes nausées voire des vomissements lors de son ingestion dû à son goût amer. Les hallucinations surviennent généralement trois heures après l'ingestion et commencent par des flashs de couleur dans le champ de vision. Les usagers décrivent aussi des tachycardies, des maux de tête, des sueurs et une descente difficile (fin des effets)10.

L'ivresse peyotlique

Les doses nécessaires pour atteindre l'état d'ivresse peyotlique sont très variables. Il existe incontestablement des doses toxiques qui pourraient rendre une expérimentation périlleuse. Les effets varient d'une personne à l'autre et il est couramment admis que chez certaines personnes fragiles, l'expérience sensorielle peut conduire à un bad trip.

D'un point de vue général, il existe deux grandes phases après consommation :

une phase de surexcitation générale, de contentement, d'euphorie, de plénitude et d'hypersensibilité ;

une phase de sédation, faite de langueur, calme et de ralentissement psychomoteur, de relâchement musculaire. Pendant cette phase s'observent les hallucinations visuelles.

Dans la première phase, se manifeste une bradycardie durant environ quatre heures. Parallèlement, on note une vivacité psychosensorielle (avec sentiment de puissance et de supériorité) et psychomotrice. Le sujet ressent des sentiments de légèreté, d'endurance et d'irréalité, sans perte de contact avec la réalité. Parfois, apparaissent des nausées, vomissements, avec perte d'appétit et fatigue passagère. Suit une mydriase avec hyperesthésie visuelle (accroissement des détails à l'intérieur du champ visuel) avec ou sans agitation musculaire. Il apparaît une incoordination motrice avec pertes d'équilibres, voire prostration. La mydriase s'accentue avec présence de troubles de la vue et de la vision, puis apparition de phosphènes, qui s'intensifient pour devenir des lumineuses splendeurs et des hallucinations.

Il existe quatre types d'hallucinations :

les phosphènes, annonçant les formes suivantes,

les visions d'objets et de scènes familières,

des visions ne se rapportant à aucun souvenir précis. Ce type de visions est majeur.

plus rarement des visions mêlées à des sensations de dysmorphie, de l'environnement ou corporelle11.

Les visions obtenues les yeux fermés sont différentes de celles obtenues les yeux ouverts. Les autres sens peuvent avoir une acuité soit diminuée, soit augmentée. Dans ce dernier cas, il se manifeste parfois des synesthésies peyotliques : audition colorée12, traduction en images des sensations tactiles. Pour certains, il y a une impuissance à modifier les visions, pour d'autres cela est possible13. L'extérieur apporte aussi des images qui sont transformées dans les visions.

Au point culminant de l'ivresse, la facilitation motrice de la première phase se transforme en incoordination. La respiration est généralement peu affectée, bien qu'une polypnée ait été décrite. Une dépression respiratoire a aussi été signalée parallèlement au ralentissement moteur. Peuvent aussi exister une hyperactivité sympathique comme une congestion du visage, une rougeur des yeux. Les facultés mentales peuvent s'amenuiser (attention, concentration, mémorisation, créativité). Des dédoublements de la personnalité ne sont pas rares (sensation d'être en dehors de soi-même et de se regarder). Aucun cas de visions à caractère érotique n'a été signalé. Lors d'une étude portant sur 22 personnes14, l'ivresse peyotlique a duré chez les sujets de 2 h 30 à 6 h pour les hommes, et de 7 h à 8 h chez les femmes.

Après l'ivresse, quelques effets indésirables ont été signalés : lourdeur, langueur, céphalées, fatigue, persistance d'une hyperesthésie visuelle. Les sujets ont gardé un souvenir très fort de cette expérience.

Culture

Toutes les espèces de Lophophora ont une croissance très lente, jusqu'à 30 ans pour atteindre l'âge de la floraison en milieu naturel. Les spécimens cultivés par l'homme poussent plus rapidement, généralement de 6 à 10 ans du semis au plant adulte. Certaines personnes, pour accélérer sa croissance, le greffent à un autre cactus, comme le San Pedro (Trichocereus pachanoi), par cette technique il est considéré que la plante atteint l'âge adulte en moins de 3 ans, certaines personnes rapportent des spécimens atteignant ce stade en un an.

Du fait de sa croissance lente et de sa cueillette intensive, le peyotl est considéré en danger d'extinction dans la nature.

Afin de produire des psychotropes, la plante doit être exposée aux ultraviolets, les lampes horticoles n'ont donc généralement aucun intérêt pour cet usage sauf une métal halide (lampe horticole qui émet des ultraviolets)

Aspects culturels et historiques

Le peyotl est utilisé depuis des siècles dans des cérémonies religieuses, divinatoires ou thérapeutiques par les chamans des tribus indigènes du Mexique15. Des fouilles archéologiques sur des sites d'Amérique centrale ont mis au jour des restes de peyotl dans des sites datant de plus de 3 000 ans7.

Les conquistadors et les catholiques espagnols en dénoncent l'usage qu'ils assimilent à un acte de superstition dès 15919 et l'interdisent vers 1620 mais son usage persiste clandestinement7.

En 1894, il est classifié comme Lophophora williamsii16.

Vers 1870, les premiers usages sont signalés dans le sud des États-Unis16 et au début du xixe siècle, cette pratique s'est étendue à des tribus des États-Unis (Apaches, Comanches, Kiowas, Navajos, etc.). Il semble même que le culte du peyotl ait peu à peu remplacé ceux du haricot mescal ou de la danse des fantômes9. Ces pratiques sont toujours en vigueur dans une cinquantaine de tribus différentes (Huichols, Coras, Tepehuanes et Tarahumaras pour les indigènes du Mexique, Kiowas (aux États-Unis)) qui lui prêtent souvent une valeur enthéogène. À la fin du xixe siècle, son usage est inclus dans les rites de la Native American Church16.

Au début du xxe siècle, Aleister Crowley met en scène une version théâtrale des Mystères d'Éleusis de la Grèce antique en proposant aux spectateurs une boisson à base de peyotl afin de leur permettre de mieux percer les mystères7

Plusieurs écrivains ont écrit sous l'influence de la mescaline issue du peyotl, notamment Antonin Artaud, Aldous Huxley et Stanisław Ignacy Witkiewicz. Le poète Henri Michaux l’expérimenta (dans l’écriture et le dessin) sous le contrôle du psychiatre Olivier Loras17, il en tire un bilan assez négatif dans quatre livres aux titres évocateurs (Misérable Miracle, Connaissance par les gouffres...). Mais c'est surtout pour Charles Duits que la découverte du peyotl, en 1956, joua un rôle essentiel dans sa vie, son écriture et sa quête de la connaissance, le peyotl, « illimiteur de conscience », ayant « donné un but à [son] existence », écrit-il dans Le Pays de l'éclairement. Carlos Castaneda évoque l'usage du peyotl dans ses ouvrages censés rapporter son expérience en compagnie de sorciers Yaquis dans le désert mexicain.

Historique de la découverte européenne du peyotl

C'est l'une des premières plantes hallucinogènes découvertes par les colons européens en Amérique. C'est à Bernardino de Sahagún (1499-1590) que l'on doit les premières chroniques espagnoles du culte du peyotl, mais c'est seulement au xviiie siècle qu'elles furent éditées18. Il décrit notamment l'usage du cactus chez les Chichimèques. La première publication date en fait de 1591, par Juan Cardenas. Puis c'est au xviie siècle que des jésuites et chroniqueurs divers décrivent l'utilisation du peyotl par des indigènes au Mexique19. La première description complète du cactus est rapporté par Francisco Hernandez en 1651 (étude ethnobotanique), médecin du roi Philippe II d'Espagne, qui s'intéressait à la médecine aztèque. Il l'appelait Peyotl zacatecensis. Son œuvre monumentale décrit aussi toutes les plantes du nouveau monde. À la fin du xviiie siècle, Carl Lumholtz décrit les cérémonies du Peyotl chez les Huichol et les Tarahumaras.

C'est en 1896 que le médecin américain Silas Wein Mitchell publie la première description médicale de ses effets hallucinogènes.

Huichol

Le cycle sacré du peyotl

De nombreux documents témoignent de longue date du recours au peyotl à des fins cultuelles. Les Huichols du Nayarit ont conservé jusqu'à aujourd'hui une tradition du culte du peyotl.

Les Huichols sont un peuple mi-chasseur, mi-agriculteur. En ce sens le culte du peyotl est étroitement associé à la chasse et à l'agriculture. Il fait partie de la trinité peyotl-cerf-maïs. Pour le peuple Huichol, chacun de ces trois termes est équivalent et représente la même chose.[réf. nécessaire]

Cette identité se retrouve dans le mythe de la naissance du peyotl : le Jikuri22 (ou Hicouri ou Hikuri), c'est-à-dire le peyotl, naquit de la chute des cornes de Paritzika, le Dieu-Cerf (le Grand Chasseur), qui lui-même naquit dans le bol sacré du Maïs. La tradition fait aussi de Paritzika le Grand Chaman (Mara'akame) ce qui signifie que le culte du peyotl est de nature chamanique.

L'ensemble des cérémonies religieuses concernant le peyotl n'occupe pas moins de quatre mois de l'année. Le Jikuri conditionne la vie sociale et religieuse suivant un cycle qui commence avec la moisson du maïs, fin septembre, et se termine à la période des semailles, en mai ou juin. Le maïs ne peut être semé que lorsque des offrandes sous forme de poudre de peyotl ont été données à la terre14,24.

La récolte du Jikuri s'effectue sur la terre des ancêtres, dans le désert de San Luis Potosi, qui est situé à 400 km de leurs habitations dans les montagnes de la Sierra Madre orientale. C'est l'occasion du pèlerinage annuel qui dure en moyenne 30 jours et qui a lieu après la fête de la moisson du maïs25. La récolte du Jikuri est permise lorsque le chef voit apparaitre le peyotl sous la forme d'un grand cerf26,14,24. Le cycle se poursuit ensuite par la cérémonie du retour : distribution des cactus aux familles, processions, peintures sur les visages et communion nocturne avec le peyotl. Alors les restrictions imposées lors du pèlerinage prennent fin.

La grande fête du Jikuri a lieu en avril ou mai et dure trois jours. Les différents moments sont la battue préliminaire du cerf, la danse du peyotl27, la bénédiction des champs, le rite du maïs grillé et le sacrifice de l'écureuil. Durant cette fête, les huichols consomment beaucoup de cactus et se laissent aller à une explosion émotionnelle. Les enfants y participent également.

C'est ainsi que se termine le cycle sacré du peyotl. Le peyotl ne s'utilise pas comme drogue sensorielle. Il se consomme toujours en groupe, dans le cadre des croyances et des pratiques religieuses. Il permet de supporter la fatigue et de garder un lien avec la terre des ancêtres pour la continuité de la tradition. Il donne pouvoir et divination au chamane, permet de connaitre l'origine des maladies et de donner des soins

Les visions chez les Huichols

Alors que pour l'homme occidental l'expérience peyotlique est une expérience personnelle et s'inscrit dans l'individualité (le profane), celle du huichol est une expérience religieuse et s'inscrit dans le sacré. Elle est toujours, pour ce dernier, conforme à l'idéologie religieuse, et respecte la cosmologie divine. Sans doute le contenu de l'expérience ressemble à celui de l'occidental, avec les mêmes expériences dominées par les couleurs, l'influence de la musique sur les visions, l'existence des synesthésies. Mais l'interprétation reste différente d'une culture à l'autre24.

Le motif principal de la consommation de peyotl est la communication avec les Dieux. C'est surtout le chaman (mara'akame) et l'apprenti qui l'utilisent à cette fin. Les visions sont en rapport avec les croyances : un homme âgé qui sort des flammes représente le dieu du feu Tatewari, visions du cerf au pelage blanc Paritzika28, visions des épis de maïs, etc. À la peur de l'occidental en rapport avec la perte de contrôle de soi répond la peur du huichol qui craint les dieux. Lorsque ce dernier craint le courroux des dieux parce qu'il a commis un péché, il peut voir un serpent ou un jaguar. Les cristaux de roche sont les "parcelles sacrées de la divinité" Tayoppa, Notre-Père-Soleil. Au contraire de l'occidental, les visions des huichols ne sont ni incohérentes, ni fragmentaires. Il existe une continuité dans les récits, démontrant une interférence entre la réalité et le monde imaginaire, c’est-à-dire entre la vision elle-même et le récit de cette vision. Il est arrivé que certains indiens aient eu la même vision. Les visions ont donc un sens qui sont décrits ainsi24 :

choix des nouvelles autorités religieuses et civiles,

acquisition de la fonction de chaman par la vision du Dieu Soleil (il s'agit parfois d'une condition indispensable pour devenir chaman et être reconnu en tant que tel par les siens),

compréhension de la tradition, jusque-là incompréhensible (par exemple les évènements primordiaux de la création), et révélation des secrets de l'univers,

passage dans le monde sacré, le monde d'en-haut (ascension d'un arbre, voyages célestes sous la forme d'un aigle ou d'un faucon),

apprentissage, par exemple d'un chant sacré,

pouvoirs de divination.

L'utilisation du peyotl s'effectue toujours dans le cadre religieux :

pour le chaman, lors de la récolte du Jikuri (peyotl) pendant le pèlerinage, au cours des cérémonies religieuses, pendant les phases d'apprentissage, lors de la grande fête du Jikuri. Certains individus seulement sont amenés à entendre les dieux : la compréhension de la tradition n'est pas donnée à tout le monde, seul les huichols promus à la fonction de chaman le peuvent. Là où le profane ne voit que couleurs et visions fragmentaires, le chaman communique avec les dieux. Cela est bien conforme avec le fait que l'ivresse peyotlique puisse être dirigée par certains individus, comme mentionnée dans le paragraphe précédent29.

pour l'indigène en général (et le chaman aussi), cela leur permet de résister à la fatigue lors d'une marche ou d'un effort prolongé. Le peyotl sert aussi à la bénédiction des champs.

Les Huichols prêtent au peyotl des propriétés thérapeutiques, dont les plus connus sont le traitement des piqûres de vipères et de scorpions, des infections, des rhumatismes, certaines formes de maladies mentales

Coras et Tepehuanes

Par comparaison, le culte du peyotl semble être en perdition chez les indigènes Coras et Tepehuanes. Les tribus ne vont plus en pèlerinage, et préfèrent acheter le peyotl aux Huichols. Parfois un des membres de ces deux tribus se joint à ces derniers lors d'un pèlerinage.

La fête du Jikuri est encore célébrée. Les Tepehuanes remplacent parfois le cactus par du chanvre indien.

Tarahumaras

Chez les Tarahumaras, les rites et l'utilisation du peyotl ressemblent à ceux des Huichols. Il existe également un pèlerinage en vue de la récolte du cactus. Les préparatifs et la grande fête du Hicouri ne différent que par quelques détails. Tout comme les Huichol, ils vendent aux Coras des peyotls contre un mouton ou une chèvre.

Les Tarahumaras croient que les plantes ont une âme comme les hommes. Ainsi quand le Père Soleil se sépara de la Terre pour gagner le Ciel, il laissa derrière lui le peyotl pour permettre à l'homme de se soigner9.

Plusieurs cactus sont l'objet de leur dévotion :

le Hicouri houanamé, le « peyotl supérieur »

le Mulato (forme jeune) et le Rosapara (forme adulte) correspondent au Mamillaria micromeris

le Sunami, Ariocarpus fissuratus

le Hicouri houaroura soeriami ou « Peyotl de grande autorité », qu'ils ne possèdent que rarement d'ailleurs. Il ressemble au peyotl, mais en fait, n'a jamais pu être identifié

l'ocoyome, employé à des fins maléfiques.

Kiowas

Les Kiowas ont des croyances proches de celles des Huichols et des Tarahumaras, à ceci près que le buffle-taureau a remplacé le cerf. Leur plus grande divinité est le Soleil. L'usage du peyotl est attesté chez eux vers 18809. Le peyotl se dénomme seni. Par contre la cérémonie est bien différente de celle des indiens mexicains. Elle est plus paisible, se déroule dans le calme et la contemplation, autour du feu, dans le Tipi sacré. Il n'y a pas de danse, mais des chants et des prières. Sa durée est de douze heures environ, se déroule la nuit et a lieu plusieurs fois dans l'année. Le chaman peut être amené à accepter et à prier pour des malades pendant la cérémonie. Les mescal-buttons sont consommés tout au long de la nuit, entrecoupée par des interruptions.

CT 2 (5 S)
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Fiche technique

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La plante est une plante hallucinogène et narcotique.
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Preporuka

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Sve kao po dogovoru, stigla posiljka, sadimo pa da vidimo . . .