Roi des herbes médicinales - Graines de Cadou, Myrobalan Noir 4.95 - 1
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Graines de Cadou, Myrobalan Noir (Terminalia chebula)

4,95 €

Roi des herbes médicinales - Graines de Cadou, Myrobalan Noir (Terminalia chebula)

1 graines par sachet.

Cadou, myrobalan noir, myrobolan noir, myrobolan chébulique (Fr). Chebulic myrobalan, chebulic myrabolan, black myrobalan (En). Mirabolano quebúlico (Po). Arbre caducifolié atteignant 30 m de haut, avec un fût généralement court et cylindrique atteignant jusqu’à 10 m

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Roi des herbes médicinales - Graines de Cadou, Myrobalan Noir (Terminalia chebula)

1 graines par sachet.

Cadou, myrobalan noir, myrobolan noir, myrobolan chébulique (Fr). Chebulic myrobalan, chebulic myrabolan, black myrobalan (En). Mirabolano quebúlico (Po).

Arbre caducifolié atteignant 30 m de haut, avec un fût généralement court et cylindrique atteignant jusqu’à 10 m de long et 80(–130) cm de diamètre ; écorce marron foncé, normalement fendillée longitudinalement avec des écailles ligneuses ; cime arrondie, avec des rameaux étalés. Feuilles alternes ou opposées, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 1–3 cm de long, pourvu de 2 glandes près de l’apex ; limbe ovale à elliptique-obovale, de 7–15 cm × 4–10 cm, cunéiforme à légèrement cordé à la base, obtus à aigu à l’apex, finement coriace, pubescent au-dessous, pennatinervé. Inflorescence : épi axillaire ou terminal, simple ou ramifié de 3–7 cm de long. Fleurs bisexuées ou mâles, régulières, 5-mères, petites, d’un blanc jaunâtre, à odeur déplaisante ; calice avec un tube glabre ; corolle absente ; étamines 10, exsertes ; ovaire infère, 1-loculaire, style simple. Fruit : drupe obovoïde ou cylindrique-ellipsoïde de 2,5–5 cm de long, légèrement 5-angulaire, jaune à brun orangé à maturité, glabre, contenant 1 graine. Plantule à germination épigée, avec une longue racine primaire, plutôt mince, hypocotyle court et épais, cotylédons glabres avec 3 nervures apparentes et 2 moins visibles.

Terminalia chebula est indigène depuis la région sub-himalayenne du Népal et du nord de l’Inde jusqu’au Sri Lanka, au Myanmar, en Thaïlande, en Indochine et dans le sud de la Chine. Il a été introduit en Afrique tropicale où des individus sont parfois cultivés (comme en Côte d’Ivoire, en R.D. du Congo et en Tanzanie).

Usages 

Les fruits de Terminalia chebula sont riches en tanins et sont utilisés sur une grande échelle en Inde en tannerie, généralement en combinaison avec des syntans et d’autres substances végétales tannantes telles que l’acacia noir (Acacia mearnsii De Wild.), l’avaram (Senna auriculata (L.) Roxb.) et le tengar (Ceriops tagal (Perr.) C.B.Rob.). Terminalia chebula est employé dans la production du cuir pour semelles, et au cours d'un dernier tannage après un tannage au chrome, pour donner au cuir de la tenue et rendre la couleur solide. Un extrait du fruit convient au pré-tannage des peaux de bétail. Les fruits sont aussi employés pour la teinture et l’impression sur calicot, à la fois comme ingrédients auxiliaires et comme colorants ; leurs tanins agissent comme des mordants et fixent les colorants sur la toile de coton, et grâce à l’onctuosité de la pulpe, la surface du tissu est assez lisse pour recevoir des dessins finement imprimés ou peints. Une réaction des tanins avec les sels ferrugineux donne des teintures et des encres noires. Pour obtenir des colorants allant du jaune brunâtre au brun pour le coton et la laine, on utilise les fruits avec un mordançage à l’alun. Les fleurs donnent un colorant jaune qui sert à peindre des dessins jaunes et verts sur les chintz. La substance tannante (le myrobalan) est aussi employée comme mordant pour les teintures basiques à l’aniline et dans le filage de la soie pour redonner de la tenue à la soie décreusée.

Les fruits sont considérés comme laxatifs, stomachiques, toniques et altératifs, et sont souvent utilisés en combinaison avec le myrobalan emblique (Phyllanthus emblica L.) et le bahera ou myrobalan bellérique (Terminalia bellirica (Gaertn.) Roxb.). En médicine ayurvédique, les fruits de ces 3 espèces sont désignées sous le nom collectif de “triphala” et servent à guérir les céphalées, la dyspepsie, les maladies hépatiques, les ascites, la leucorrhée, et sont utilisés comme purgatifs, purificateurs sanguins et améliorateurs des facultés mentales. On leur prête également des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, anti-arthritiques, hypoglycémiques et anti-vieillissement.

Les fruits

du cadou sont très nutritifs et pourraient constituer un important complément alimentaire riche en vitamine C, valeur énergétique, protéines et nutriments minéraux. Son bois sert de bois d’œuvre, à fabriquer du mobilier, des charrettes et des instruments, mais n’a pas grande valeur.

Production et commerce international 

L’Inde est de loin le premier pays producteur de cadou. La production de fruits séchés en 1981 était estimée à plus de 100 000 t. Seule une petite quantité (environ 20%) de ce total a été exportée, sous forme de fruits secs, entiers ou écrasés, ou d’extraits, non seulement vers les pays de la région, mais aussi vers l’Europe et les Etats-Unis. Dans le commerce, les fruits sont généralement connus par leur lieu d'origine ; ceux de Salem (Karnataka, Inde) sont tenus pour les meilleurs. D’habitude, les arbres sont abattus uniquement lorsqu’ils ne produisent plus assez de fruits. On ne dispose d’aucune information sur les quantités de bois produites.

Propriétés 

La pulpe séchée des fruits a un contenu tannique moyen d’environ 30%, mais celui-ci varie considérablement en fonction du lieu d'origine. Des échantillons médiocres peuvent titrer moins de 20% de tanins, d’autres de bonne qualité jusqu’à 40% et plus. On prépare des extraits solides ou en poudre (séchés par atomisation), qui contiennent environ 60% de tanins. D’autres parties de la plante telle que les racines, l’écorce, le bois et les feuilles contiennent également des tanins, mais moins que les fruits. Le tanin des fruits est classé comme un ellagitanin dont la nature est très complexe. Il se compose essentiellement d’acide chébulagique, d’acide chébulinique et de corilagine. Un certain nombre de produits hydrolysés sont présents dans des proportions variables, comme les acides chébulique, ellagique et gallique. Les myrobalans contiennent davantage de composés sucrés que la plupart des autres substances tannantes, à peu près 3–5%, ce qui provoque une fermentation rapide ainsi qu’un gonflement satisfaisant de la peau dans les premières étapes du tannage. Ils laissent un dépôt brun sur le cuir, appelé “fleur”. Le tanin est “doux” et pénètre lentement dans les peaux. Utilisés seuls, les myrobalans donnent un cuir jaune pâle, mou, spongieux, d’une qualité médiocre. Ils sont généralement mélangés avec des tanins du groupe des pro-anthocyanidines, comme des extraits d’écorce d’acacia et de palétuvier ou du bois de quebracho, afin de donner plus de tenue au cuir.

Le mélange de composés tanniques, de sucres et d’autres substances de la pulpe des fruits font des myrobalans un produit particulièrement utile pour mordancer et préparer le tissu de coton dans le procédé de teinture en rouge turc et dans l’impression des calicots.

Les propriétés médicinales de Terminalia chebula ont fait l’objet de nombreux essais dans les pays d’Asie. Des extraits ont montré une activité antioxydante. Des extraits de fruit ont révélé une activité inhibitrice importante sur le stress oxydatif et le raccourcissement âge-dépendant de la longueur de l’ADN télomérique, et par conséquent un effet inhibiteur sur le vieillissement cellulaire. Ils ont également montré un effet cardioprotecteur sur une blessure du myocarde provoquée lors d’un test sur des rats. Un extrait de fruit cru a bloqué le développement de cellules cancéreuses dans plusieurs lignées cellulaires malignes, les composés phénoliques les plus inhibiteurs étant les acides chébulinique, tannique et ellagique. Des effets antidiabétiques ont aussi été démontrés à partir du même extrait.

Les fruits ont montré des activités antivirales. L’acide gallique ainsi que des 3 galloyl-glucoses ont été isolés en tant qu’inhibiteurs de l’intégrase du virus d’immunodéficience humaine de type 1 (HIV-1). Des extraits ont empêché la réplication du cytomégalovirus humain (CMV), et pourraient jouer un rôle prophylactique dans la lutte contre la maladie à CMV chez les patients présentant un déficit immunitaire. Ils ont également montré une activité contre le virus de l'herpès de type 1 (HSV-1). Des activités antibactériennes ont été démontrées. Un extrait a inhibé la glycolyse des bactéries salivaires et pourrait servir d’agent anti-caries. L’administration locale d’un extrait de feuille a accéléré la guérison de blessures chez les rats, en partie grâce à son activité antimicrobienne.

Par 100 g, les fruits frais contiennent approximativement : eau 58 g, énergie 600 kJ (143 kcal), protéines 4 g, glucides 9 g, Ca 128 mg, Mg 67 mg, P 64 mg.

Le bois de cœur est brun grisâtre à brun rougeâtre et se distingue très nettement de l’aubier, lui-même d’un gris jaunâtre à gris. Sa densité est d’environ 880 kg/m3 à une teneur en humidité de 12%. Le bois est dur et solide, à contrefil et à grain fin, il est résistant sous abri mais pas au contact du sol. Il est très difficile à sécher et à travailler.

Autres données botaniques 

Terminalia est un genre pantropical d’environ 200 espèces. En Afrique tropicale, environ 30 espèces sont indigènes, mais Terminalia chebula est introduit et rarement planté.

Croissance et développement 

Le pouvoir germinatif des graines de Terminalia chebula est faible. La viabilité des graines est d'environ 1 an. Le développement des semis est relativement lent, atteignant 10–20 cm de haut à la fin de la première saison et 25–50 cm à la fin de la seconde. Les taux de croissance sont également lents dans les stades qui suivent. Les fleurs apparaissent en même temps que les nouvelles feuilles après que l’arbre est resté plusieurs mois sans feuilles. Les fruits mûrissent quelque 8 mois plus tard, et tombent dès qu'ils sont mûrs.

Ecologie 

Dans les conditions naturelles en Asie, Terminalia chebula est présent dans des forêts caducifoliées mixtes, et s’étend dans des forêts de type relativement sec. Il pousse jusqu’à des hauteurs considérables, 1500 m voire 2000 m d’altitude, et se développe sur une grande variété de sols, tant argileux que sableux. Il exige beaucoup de lumière, mais tolère l’ombre quand il est encore jeune, et peut alors tirer parti d’être protégé du soleil. Il tolère relativement bien le gel et la sécheresse, et supporte le feu, récupérant bien après avoir été brûlé ou coupé. La régénération de peuplements naturels à partir de graines est généralement faible, peut-être parce que les gens ramassent les fruits, mais aussi parce que les animaux les volent.

Multiplication et plantation 

Les fruits tombés à terre sont récoltés et soigneusement séchés dans un premier temps. Ensuite, la chair durcie est retirée. C’est la fermentation des noyaux qui donne les meilleurs résultats en germination, mais on obtient aussi de bons résultats en cisaillant le gros bout du noyau sans abîmer l’embryon, puis en le laissant tremper dans l’eau froide pendant 36 heures. Le semis direct n’est pas à conseiller, à cause du risque de prédation et parce que les graines ne germent pas facilement. En Inde, les noyaux sont généralement semés dans des caisses ou sur des planches de pépinière avant la saison des pluies, elles sont recouvertes de terre et arrosées régulièrement. On fait état d’un taux de réussite de seulement 20%. La transplantation de la pépinière au champ peut se faire durant la première ou la seconde saison des pluies. L’ombrage est souhaitable au début, tant en pépinière qu’après le repiquage. La multiplication par boutures est possible, mais donne de moins bons résultats que le repiquage de jeunes plants de pépinière. En forêt, la régénération est facilitée par la création de petites ouvertures dans la canopée, ce qui peut être complété par un semis de noyaux dans les clairières.

Gestion 

L’arbre se taille bien. Les repousses atteignent 2–3 m de long au bout de 5 ans.

Maladies et ravageurs 

Terminalia chebula ne souffre d’aucune maladie ou ravageur grave, bien que certains défoliateurs aient été signalés. Les fruits tombés par terre sont pillés par les rongeurs et les insectes. Le bois d’œuvre est attaqué par des insectes foreurs.

Récolte 

Les fruits sont récoltés dès qu’ils commencent à jaunir et jusqu’à ce qu’ils soient bien jaunes et mûrs.

Rendements 

Un seul arbre de Terminalia chebula donne à lui seul jusqu’à 10 kg de fruits par an.

Traitement après récolte 

Les fruits sont mis à sécher au soleil, en évitant que la pluie ne les mouille. Ils se ratatinent considérablement en séchant. Les myrobalans sont transportés comme fruits entiers, ou écrasés sans les noyaux, ou comme extraits. Pour l’extraction de tanin et la préparation d’extraits, les fruits écrasés sont mis à macérer 8–10 heures dans l’eau chaude dans une série de cuves. On laisse reposer le liquide tannique dans un réservoir à une température de 60°C. Afin d’éviter la fermentation, on rajoute souvent des produits blanchissants comme de l’hydrosulfite de sodium, de l’alun ou de l’acide oxalique ; parfois également de l’acétate de sodium ou du formiate. Le liquide tannique est concentré dans des évaporateurs. On verse le concentré dans des autoclaves pour obtenir des extraits solides, ou dans un pulvérisateur pour des extraits séchés par atomisation. Diverses méthodes destinées à réduire la formation de boue dans le liquide tannique et à utiliser les tanins de manière plus efficace ont été proposées, parmi lesquelles l’extraction des fruits au moyen de solvants avec du chloroforme ou de l’acétone, le chauffage de l’extrait à environ 120°C, l’irradiation aux ultraviolets de l’extrait en poudre, l’introduction de chlore dans le liquide tannique, et la réduction de l’acidité du concentré au moyen de sels et de tampons d’acétate. Le contrôle du pH du liquide tannique semble être la méthode la plus prometteuse.

Pour obtenir un mordant de myrobalan destiné à l’impression sur calicot et à la teinture en rouge turc, on fait d’abord tremper la chair des fruits écrasés dans l’eau pendant une nuit. Pour traiter approximativement 5 kg de coton, il faut 2 kg de fruits secs. Le liquide est filtré, puis on y plonge le coton qui est ensuite séché sans être lavé. Pour sécher l’étoffe, on l’étend uniformément au soleil. Sans mordant, la teinture aux myrobalans donne aux fibres textiles une teinte jaune brunâtre, mais le mordançage ou l’impression aux composés de fer permettent d’obtenir une couleur noire sur le tissu. Les myrobalans, joints à l’alun, servent aussi de mordants pour d’autres teintures, comme le rouge tiré de la garance indienne (Rubia cordifolia L.). Pour teindre la laine en brun jaunâtre, on met à bouillir dans l’eau environ 1 kg de fruits pour 2 kg de laine. On retire les graines, on rajoute de l’eau et on plonge la laine dans le bain de teinture, qui est maintenu en ébullition pendant une heure. Pour obtenir une couleur brun foncé, on procède de la même façon, en rajoutant 2 kg de myrobalans à un bain de garance indienne déjà utilisé.

Chaque fois que cela sera possible, le bois d’œuvre devra être scié lorsque le bois est encore vert. Un séchage lent en tas bien serrés et bien protégés est la meilleure des solutions pour éviter que le bois ne se fissure et n’éclate.

 

V 186
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